Festival culturel du peuple Baham: hymne à l’autonomisation

? Le représentant du chef de l’Etat, Dieudonné Samba a élevé le roi Baham au rang d’officier de l’ordre national de la valeur.\r\n\r\n«Vivre et travailler à Baham ». Sur ce thème, les fils et filles Baham dans le département des Hauts-Plateaux, ont célébré du 26 novembre au 3 décembre dernier, la 3è édition du festival culturel de la localité. Festival dénommé « Lié’ La’ Tatomdjap », c’est-à-dire le jour du père des graines de « djap » (légume à croissance rapide découverte par S.M. Kamdem II, premier monarque de la dynastie royale de Baham, pour sauver son peuple de la famine). Ce rendez-vous triennal constitue un hymne à la pérennisation du patrimoine culturel. L’acte 3 du « Lié’ La’ Tatomdjap » a mis en exergue le développement inclusif et participatif du peuple Baham. Qu’il s’agisse des rites traditionnels, des danses initiatiques, du potentiel agricole et agropastoral, il est question, souligne Marcel Toukam, président du Comité d’organisation, d’en faire une source de revenus et de création d’emplois. A l’instar de 18 héliciculteurs (éleveurs d’escargots) formés ou encore de 36 producteurs de miel financés et formés par la communauté Baham de France. L’accent est mis sur des activités qui demandent peu de capitaux, mais qui, une fois à maturité, génèrent des revenus réguliers et substantiels. « On peut vivre, bien gagner sa vie et s’épanouir dans notre village », a martelé Marcel Toukam.\r\nL’ouverture officielle du festival le 1er décembre dernier, à l’esplanade de la chefferie supérieure, &...