Approvisionnement en produits de grande consommation: Pas de panique !
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 15 nov. 2021 11:47
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Malgré la difficile situation mondiale, marquée par la hausse des cours des matières premières et l’augmentation des tarifs du fret maritime, le marché local devrait continuer à être ravitaillé.
C e n’est plus un secret. Depuis de nombreuses semaines, le marché camerounais est marqué par une hausse des prix des produits de consommation de masse. Les denrées alimentaires les plus prisées (riz, poisson, huiles, farines, etc.) sont vendues un peu plus cher que d’habitude. Les matériaux de construction (fer à béton, ciment, etc.) également très demandés ne sont pas épargnés par cette tendance haussière. Deux principales raisons sont à l’origine de cette situation, qui ne concerne pas que le Cameroun : le renchérissement des cours des matières premières et la hausse des tarifs du fret maritime, le tout lié à la pandémie du Covid-19, qui secoue le monde entier depuis 2019.
Concernant les matières premières, la faible production dans le monde a fait envoler les prix. Ainsi, que ce soit le blé et autres froments utilisés pour la production de la farine, le palmier à huile que le Cameroun ne produit pas suffisamment, le clinker, élément incontournable dans la fabrication du ciment, rien n’a été épargné par le Tsunami Covid-19 qui a éloigné les producteurs de leurs activités. Ce qui a eu pour conséquence directe, l’amenuisement de l’offre et surtout, le réveil de l’esprit de protectionnisme, de la part des pays producteurs, qui ont privilégié leurs marchés internes. Conséquence : les pays demandeurs n’ont pas été servis en quantités voulues, ce qui a impacté les prix.
Autre cause de l’augmentation généralisée des prix sur le marché camerounais, la hausse des tarifs du fret maritime. La mer étant la voie par laquelle passe plus de 90% des produits importés au Cameroun, il ne pouvait en être autrement après que les prix de transport ici ont été multipliés par quatre, voire cinq, depuis l’avènement de la pandémie. Une augmentation que tente d’expliquer Remy Sah Mandoule, directeur général de Congelcam, un des principaux importateurs de poisson : « Au moment où les pays ont décidé de fermer chacun ses frontières, les conteneurs qui portent les marchandises ne se trouvaient pas sur le lieu de production. Ils sont donc restés longtemps sur place et cela a occasionné d’énormes pertes. D’abord certains de ces conteneurs ont été endommagés et il a fallu soit les détruire et en produire de nouveaux, soit les réhabiliter...
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