Election à la Fecafoot: Le jour le plus long
- Par Josiane Matia
- 10 déc. 2021 11:58
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Sauf cataclysme (on n’en est vraiment pas à l’abri), la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) devrait avoir un nouveau président ce 11 décembre 2021 au soir.
Même si la menace d’une annulation du processus électoral par le Tribunal arbitral du sport plane, les 76 délégués de l’assemblée générale ont rendez-vous avec l’histoire demain à l’hôtel Mont-Febé de Yaoundé. Ils devront effectuer un choix, parmi les quatre candidatures encore en lice au moment où nous mettions sous presse, qui marquera forcément les esprits.
Samuel Eto’o, s’il était élu, réussirait là où d’anciens footballeurs comme lui se sont cassé les dents. Seidou Mbombo Njoya, de son côté, obtiendrait une légitimité qui lui fait défaut depuis l’annulation en janvier dernier de sa précédente élection en 2018, par le Tribunal arbitral du sport. Quant à Jules Denis Onana, au-delà de son statut d’ancien footballeur désormais aux affaires, il aurait le mérite d’avoir déjoué les pronostics.
Enfin, il y a Zacharie Wandja, que peu de monde connaissait avant novembre dernier et dont l’élection comme président de la Fecafoot créerait un petit séisme dans le microcosme footballistique camerounais. Un peu à l’image d’un Ahmad devenu président de la Confédération africaine de football à la surprise générale.
Mais pour en revenir à notre Fecafoot, si les délégués auront le choix entre ces quatre profils tout aussi divers les uns que les autres, il n’en demeure pas moins que le duel s’annonce épique entre deux vieux amis aujourd’hui ennemis : Seidou Mbombo Njoya et Samuel Eto’o. Le second avait largement soutenu la candidature du premier, même contre la communauté des anciens footballeurs réunis derrière Joseph Antoine Bell, en 2018.
Aujourd’hui, ils sont adversaires et on a pu observer des batailles rangées tout au long de la campagne. Habitué que le public camerounais est au folklore qui entoure pratiquement chaque élection à la Fecafoot, personne n’a été surpris de voir les adversaires s’affronter par réseaux sociaux interposés. Parfois, dans un grand cafouillage. On a beaucoup parlé des faits divers. Les attaques ont davantage été dirigées contre les individus.
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