Santé mère et enfant : les sages-femmes misent sur la qualité des prestations

A l’occasion de la Journée mondiale commémorée hier, ces spécialistes de la santé reproductive ont organisé des journées scientifiques nationales à la Faculté de médecine de Yaoundé.

C’est d’abord dans le but de relever le défi de la qualité des services et des prestations que l’Association des sages-femmes et assimilés du Cameroun (Asfac) organise depuis hier à Yaoundé, les 16e Journées scientifiques nationales. La Journée mondiale de la sage-femme étant un prétexte idoine. Pendant quatre jours, ces spécialistes de la santé reproductive vont entre elles, partager leurs expériences et être formées en acquérant des connaissances dans le cadre du renforcement de la qualité des prestations des services et des soins offerts aux femmes, aux nouveau-nés et aux communautés. Tout ceci, dans le but de renforcer la lutte contre la mortalité maternelle et de réduire les décès dans les hôpitaux. « Nous sommes encore à un taux élevé de mortalité que ce soit maternelle ou infanto-juvénile. Nous sommes à 469 décès pour 100 000 naissances par an », relève Bertrice Tchouangue Tchassem, présidente de l’Asfac pour la région du Centre. 
L’autre pan de ces assises concerne les plaidoyers. L’Asfac espère qu’au sortir de ces travaux, une clause sur la facilitation de la création d’un Ordre spécifique sera élaborée. Selon la présidente nationale, Annie Hortense Atchoumi, le métier de sage-femme doit être valorisé. Cette profession médicale étant l’une des plus vieilles du monde. Elle tire ses origines de la mère d’Hippocrate qui était sage-femme et dont la mission était de donner et de sauver des vies. 
Le dernier plaidoyer est celui du recrutement. Hortense Atchoumi indique que la profession de sage-femme occupe une place de choix dans la santé de la mère et de l’enfant. « Selon des étud...

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