Centres d’examens et familles : derniers ajustements

Une réunion préparatoire pour un examen officiel réussi. Surveillants, membres et chefs de secrétariats se sont réunis ce 25 mai à Yaoundé autour du chef du sous-centre d’examen du Baccalauréat de l’enseignement générale du Lycée de Nsam Efoulan, Marie Nicole Essama Efouba. Présidée par le chef de mission, Joseph Kamtche Cemeu, la rencontre permet à ces différents acteurs de poser des questions et faire part des difficultés avant le kick-off. « L’examen stresse tout le monde. Face à un souci qui va au-delà de vos compétences, retournez-vous vers le chef du secrétariat, cheville ouvrière des examens. Aussi, le bon surveillant n’est pas forcément celui qui attrape plusieurs tricheurs, mais celui qui, par sa présence discrète est capable de dissuader tout fauteur de trouble », exhorte le chef de mission.  
Si au Lycée de Nsam Efoulan on numérote les tables-bancs, affiche les listes des candidats et la police des examens devant toutes les portes, au Lycée bilingue de Biyem-Assi l’accès demeure interdit. Il est 12h21 et le gardien recommande aux candidats d’attendre l’arrivée du chef du sous-centre, Régine Nka. En attendant l’ouverture du portail, l’esplanade ne désemplit pas. Le stress peut se lire sur les visages. « Depuis trois jours, j’ai du mal à dormir. Il suffit que je me rappelle d’une formule pour courir vers mon bord. Je me suis certes bien préparée tout au long de l’année, mais j’ai peur de ne pas être à la hauteur », confie Delphine Meva, candidate. Du côté du Collège Vogt, l’heure est plutôt à la prière. Une messe est dite en ce dimanche afin de remettre tous les candidats de cet établissement entre les mains de Dieu. Une heure après l’office, les récépissés ont été distribués aux élèves. Direction le sous-centre d’examen du Collège Saint-Benoît pour certains et le Lycée Leclerc pour d’autres, question de consulter les listes et de repérer les salles de composition.  
En famille, l’adrénaline monte. ...