« Cette carte est salutaire pour les pèlerins »

Mamoudou Alhadji Kona, inspecteur général au ministère de l'Administration territoriale.


Cette année la principale innovation du Hadj est l'introduction d'une carte d'identification pour tous les pèlerins, comment cela s'organise ? 
Même l'année dernière cette carte était obligatoire mais les Saoudiens l'ont introduite sans être prêts eux-mêmes dans sa gestion. Quand les pèlerins sont arrivés, la gestion était catastrophique. Dans notre bureau on avait les cartes des Egyptiens, des Tchadiens, des Marocains. Au final, ils se sont rendus compte que la plupart des pèlerins n'ont pas pu avoir leur carte Nusuk et ils ont fermé les yeux. Ils se sont réajustés cette année et ont été proactifs. En ce qui nous concerne, les listes ont été envoyées à partir du Cameroun. Pour chaque vol bouclé, on envoyait le manifeste. En fonction de ces documents, ils confectionnaient les cartes Nusuk. A Médine, quand on retire votre passeport on vous remet votre carte. Cette année encore, il y a des dysfonctionnements. Nous nous sommes retrouvés avec des Camerounais qui n'avaient pas de carte. Mais à Médine, plus de 80% de nos pèlerins ont reçu leur carte. Pour les autres, les cartes se sont mélangées entre les différents groupes ou manifestes. Au-delà, il y a aussi des difficultés techniques. Il y a des femmes qui ont la photo d'un homme sur leur carte et vice-versa. 


Qu'est-ce qui a pu justifier l'introduction de ce document pour le pèlerinage ? 
En réalité, ils ont introduit la carte Nusuk pour éviter le pèlerinage clandestin. Par le passé, il y en a qui venaient pour la Umrah et profitaient jusqu’au Hadj. D’autres venaient avec des visas de visite de famille ou commerciaux en ...

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