Mise en œuvre du marché commun africain : l’engagement du Cameroun salué

En visite au Cameroun en fin de semaine, le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale s’est entretenu avec le ministre du Commerce vendredi dernier à Yaoundé.

Wamkele Mene, secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est très satisfait des actions menées par le Cameroun pour que ce marché commun prenne véritablement corps. Il l’a dit vendredi dernier à Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, au cours d’une séance de travail, peu après sa descente d’avion. En effet, invité par le barreau du Cameroun pour un diner d’affaires et de droit sous le thème « la Zlecaf et son impact sur les entreprises au niveau du continent », Wamkele Mene a tenu à s’entretenir avec la cheville ouvrière de cette implémentation au niveau national, pour « évaluer les progrès et témoigner sa reconnaissance aux autorités du Cameroun qui n’ont de cesse de la soutenir. »
L’on retient ainsi qu’à ce jour, cinq ans après l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange, 49 pays sur le continent ont déjà ratifié l’accord de création alors que les négociations sont suffisamment avancées avec les cinq restants. 3000 certificats d’origine ont été octroyés pour les 10 pays déjà engagés dans les exportations et le Cameroun en fait partie. Il est d’ailleurs, comme l’a souligné le Mincommerce, le seul en Afrique centrale et en Afrique francophone. « Tout ceci est un bon indicateur de l’engagement des pays pour le développement du marché commun », a indiqué Wamkele Mene, en souhaitant que le Cameroun, tout comme les autres accélèrent le rythme de ces échanges commerciaux. Mais pour ce faire, il est important de lever un certain nombre d’obstacles. 
En effet, Luc Magloire Mbarga Atangana tout comme Wamkele Mene ont reconnu que l’un des freins à la mise en œuvre de la Zlecaf, c’est la question des infrastructures. « Il en manque énormément au niveau des transports, de la logistique et bien d’autres. Ce qui augmente le coût des échanges et par ricochet les prix finaux aux consommateurs », a déploré le Mincommerce. D’où l’urgence de construire des routes ou de finaliser les projets intégrateurs en cours, mais aussi de moderniser les plateformes d’échanges existantes. C&rsqu...

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