Guerres civiles au Liberia : le président demande pardon

Joseph Boakai a présenté samedi dernier à Monrovia, les excuses de l’Etat à la nation pour les traumatismes subis lors des deux conflits de 1989 et 2003.

Dans le cadre d’une cérémonie de réconciliation organisée samedi dernier à Monrovia, la capitale, le président libérien, Joseph Boakai a tenu à présenter les excuses de l’Etat aux victimes et familles des victimes pour les exactions subies lors des guerres civiles de 1989 et 2003. « A cette occasion historique, je présente des excuses formelles de la part de l’État. A chaque victime de notre guerre civile, à chaque famille brisée, à chaque rêve fracassé, nous disons : nous en sommes désolés », a-t-il lancé. Le chef de l’Etat venait par cette adresse de passer l’éponge sur deux événements sombres de l’histoire de ce pays d’Afrique de l’Ouest qui ont coûté la vie à près de 250 000 personnes et causé des massacres, des mutilations, des viols et créé le phénomène d’enfants soldats. Cette cérémonie d’excuses intervenait quelques jours après l’hommage posthume rendu aux anciens présidents Samuel Doe, torturé et tué au début de la guerre civile en 1989, et Williamn Tolbert, assassiné en 1980 au cours d’un coup d’Etat mené par le premier.
A en croire le chef de l’Etat, « l’État aurait pu faire davantage » pour laver ces tristes événements de la mémoire des Libériens. « Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour nous assurer qu’il ne vous fasse plus défaut », a-t-il souhaité. En plus des excuses présentées aux victimes et à leurs familles, Joseph Boakai qui, à l’époque était un proche du chef de guerre Prince Johnson, accusé de plusieurs crimes de sang, a appelé à « mettre en œuvre les recommandations clés de la Commission de vérité et ...

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