Classement de Diy-Gid-Biy au Patrimoine mondial : dans l'attente d'une réponse de l'Unesco

Le Comité du Patrimoine mondial de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) est réuni jusqu'au 16 juillet prochain à Paris, France. En tant qu'un des deux organes directeurs de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, l'instance réunie en sa 47e session a en charge l'examen des nouvelles propositions d'inscriptions. Sur la base des analyses produites par les organisations consultatives du Comité. Ainsi donc, les dossiers de 30 sites candidats à travers le monde seront étudiés tout au long de cette semaine. L'intégration au prestigieux classement est notamment synonyme de préservation et d'une manne touristique. Le paysage culturel de Diy-Gid-Biy, ensemble de 16 sites de pierres sèches répartis dans sept villages dans les Monts Mandara, à l'Extrême Nord du Cameroun, figure parmi les candidats. La délégation camerounaise que conduit le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, sera fixée sur son sort ce vendredi. Le classement de ces sites au Patrimoine mondial de l'Unesco va augmenter le nombre d'éléments du Cameroun et de l'Afrique, encore sous-représentée dans cette instance. Dans la perspective de ce grand jour, le ministre a présidé une réunion préparatoire hier soir à l'ambassade du Cameroun, en présence du maître des lieux, S.E André-Magnus Ekoumou. 
L'autre objectif de cette rencontre de Paris est d'évaluer l'état de conservation de 248 biens reconnus du Patrimoine. Y compris ceux figurant sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Trois sites africains (Madagascar, Egypte, Lybie) en ont été retirés mercredi. La conservation des sites classés est si prégnante qu'elle est au centre des débats depuis mardi. « Le Patrimoine mondial est de plus en plus menac&eac...