Appui à la transformation : mesures pour augmenter le débit

L’Etat donne un coup de fouet à la filière lait au travers d’une série de mesures d’accompagnement. Dotations financières, équipements modernes, importations de vaches laitières à haut rendement sont mis à contribution pour faire mousser la filière. Comme cadre d’actions, un plan de développement de la filière lait d’un montant de 305,7 milliards de F a été validé en juin 2024 pour couvrir la période 2024-2035 en vue d’établir une filière laitière performante. A cette stratégie se greffe le Plan intégré d’import substitution du secteur agropastoral et halieutique (PIISAH 2024-2027) lancé en janvier 2025 qui prévoit l’achat de vaches laitière de haute performance. « L’expérience des vaches Montbéliard que nous avons acquises est l’une de nos grandes réussites », a confié le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia), Dr. Taïga lors du lancement du PIISAH. 
En effet, le gouvernement a importé 495 vaches laitières de race Montbéliard entre 2020 et 2023, dans le cadre du Projet de développement de l’élevage (PRODEL). Ces génisses venues d’Europe disposent d’une capacité de production de 30 à 40 litres de lait par jour, contre cinq litres pour les races locales. Les bêtes ont été distribuées à différents acteurs de la filière. Cette opération s’ajoute à la distribution d’équipements de production (trayeuses, vêleuses) et de transformation (barattes, écrémeuses). Une zone d’épanouissement des vaches laitières a été pensée avec le projet d’aménagement de 15 280 hectares de périmètres hydro-agricoles dans la région de l’Adamaoua, en vue d’assurer la disponibilité de fourrage et d’infrastructures d’abreuvement. Toujours dans cette région dotée d’un fort potentiel de production de lait, l’Etat a mis en place, précisément à Ngaoundér&eacut...