Fait divers : Epouse chassée pour « veuvage » excessif

Assistant à une scène de ménage dimanche dernier, un habitant de Ndobo, par Bonabéri (arrondissement de Douala IV), a saisi la police. Les éléments descendus sur le terrain ont constaté que l’affaire n’était pas banale. Aurélien Parfait B., contremaître dans une société brassicole, mettait hors de la barrière Céline Majoie S., son épouse depuis 2018. Raison, la dame devenait trop zélée dans l’hommage rendu à Martin T., son ex-concubin décédé il y a environ six semaines.
D’après les informations obtenues par la police, Céline avait décidé d’observer une période de « veuvage » à l’annonce du décès de Martin T., et en avait informé son époux. Bon à savoir, l’ancien couple avait eu un enfant, mort en février 2017. Peu après ce décès, Céline et Martin avaient cessé de vivre sous le même toit, même s’ils continuaient à se fréquenter. En juin 2017 Céline rencontre Aurélien Parfait, qui l’épouse en janvier 2018.
Le projet de « veuvage » ne semble pas contrarier le mari, qui ne s’oppose pas à ce que Céline assiste aux veillées – au lieudit « Centre équestre », toujours à Bonabéri. Il l’accompagne même à la levée de corps à la morgue de l’hôpital de district de Bonassama, puis lui donne son accord pour le voyage à Manjo (Moungo) où le défunt a été enterré.
Rentrée de voyage, Céline Majoie décide de « porter le deuil » : elle s’habille désormais en blanc. Ce dress code a duré environ un mois. En tout cas jusqu’à ce dimanche 13 juillet, jour de réunion familiale pour Aurélien Parfait. Des assises prévues à Bonamoussadi (Douala V), portant sur les préparatifs du mariage d’une nièce vivant aux Etats-Unis. Notre contremaître a prévu que son épouse l’accompagne. Céline Majoie dira que c’est impossible.
Raison ? D’un, elle a été mouillée par la pluie en rentrant de l’église et sa robe s’est salie. De deux, sa s...