Préservation du patrimoine routier : il faut respecter les charges à l’essieu

C’est la principale recommandation de la concertation entre le ministre des Travaux publics et les représentants des cimenteries, le 9 juillet dernier à Yaoundé.

Faire converger les sollicitations des opérateurs économiques et les préoccupations du gouvernement en ce qui concerne la préservation du patrimoine routier, à travers le contrôle des charges à l’essieu. Tel était l’enjeu principal de la rencontre entre le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et les représentants de cimenteries opérant au Cameroun notamment, Cimencam, Cimaf, Cimpor, Cac et Miraco. 
En effet, plusieurs cimenteries ont sollicité des dérogations spéciales pour transporter certaines charges sur les axes routiers du pays. Pour Emmanuel Nganou Djoumessi, il était de bon ton de réunir les représentants afin de les sensibiliser davantage sur la nécessité de respecter les charges à l’essieu, pour la pérennité des infrastructures routières. Prenant appui sur la loi d’avril 2022, le ministre a sensibilisé ces usagers de la route à la préservation des investissements routiers tout en recueillant les doléances de chaque entreprise. « La route est un levier essentiel de l'économie nationale. Elle ne saurait de ce fait être détériorée par ses principaux utilisateurs », a martelé Emmanuel Nganou Djoumessi. Aussi a-t-il réitéré aux cimenteries, l'obligation légale de respecter la charge maximale autorisée qui est de 50 tonnes à l'essieu au Cameroun. 
Le ministre a dans son propos de circonstance établi un lien direct entre les dégradations acc&eac...

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