Corridor Douala-Bangui : des améliorations notables

L’évolution du passage des marchandises en transit est de moins en moins complexe dans la région du Soleil-Levant, avec des améliorations dans certains domaines mais des défis persistants dans d'autres. Plus de 80% des biens importés sur le territoire centrafricain transitent par les ports de Douala et Kribi et traversent obligatoirement la région de l’Est. Jusqu’à 1200 camions peuvent circuler sur ce corridor chaque mois. À Bonis, entrée de la ville de Bertoua, les éléments de la douane, des forces de sécurité et de maintien de l’ordre, et les équipes mobiles de la délégation régionale des Transports de l’Est sont à leur poste dès 7h du matin. Dans la région, c’est à cet endroit uniquement que les douaniers de l’Est ont l’autorisation de fouiller les camions en transit. « Le transit est suivi de manière régulière et sans incident. Le Directeur général des Douanes a instruit que les cargaisons en transit soient contrôlées au niveau des check point. À l’Est, le transit est contrôlé uniquement à Bonis jusqu’au point de sortie à Garoua-Boulaï. Les autres unités des douanes qui interviennent dans le corridor ne sont pas chargées de contrôler les marchandises en transit. Des sanctions vigoureuses seront prises à l’endroit des collaborateurs qui ne respecteront pas les consignes », explique Richard Alain Mpeck, commandant du Groupement des douanes de l’Est. Les équipes mobiles de la délégation régionale des Transports ont également reçu des consignes afin de faciliter le passage des marchandises en transit. « La situation s’est améliorée. Il nous est interdit de toucher les transports en transit. À l’Est, nous faisons des efforts pour qu’il n’y ait plus de tracasseries. Si les chauffeurs ont l’essentiel pour circuler, personne ne peut les inquiéter. Ils ne doivent plus être interpellés pour des faux problèmes à l’instar des cartes bleues », rassure Didier Wafo, délégué r&eac...