Climat sécuritaire et politique : situation maîtrisée

En clôturant hier à Yaoundé les travaux de la première conférence semestrielle des gouverneurs de régions, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a tenu à rassurer sur le climat apaisé qui prévaut à travers le pays.

Après deux jours d’échanges, la première conférence semestrielle des gouverneurs pour l’année 2025 s’est refermée hier à Yaoundé. Cette rencontre présidée par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a permis de faire un état des lieux de la situation sécuritaire et politique à travers les dix régions du Cameroun. Il ressort desdits travaux que « la situation sécuritaire du pays est globalement sous contrôle et la paix règne sur l’ensemble du territoire national », comme l’a relevé l’orateur principal. Mais, Paul Atanga Nji s’est voulu prévoyant quant à l’actualité en cours marquée par la convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain en appelant les différents acteurs à un esprit de fair-play, un débat d’idées et non au combat. « Cela veut dire qu’on peut avoir des points de vue divergents, on peut ne pas être d’accord sur telle ou telle façon de voir les problèmes de société, mais tous les acteurs politiques ont l’obligation de préserver les acquis de la Nation : la paix, la stabilité, le progrès, le vivre-ensemble, la cohésion sociale, l’unité nationale et l’intégrité territoriale », a-t-il martelé. 
Reprenant une mise en garde du chef de l’Etat, Paul Biya, en direction de certains fauteurs de troubles lors de l’élection présidentielle 1992, lorsqu’il a déclaré : « Il ne faut pas jouer avec le Cameroun », Paul Atanga Nji s’est voulu ferme à l’endroit de quiconque oserait mettre à mal le processus en cours. « Lors de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, je voudrais rappeler à tous les acteurs politiques, aux promoteurs des ONG et associations aux ordres, aux détracteurs coupables d’intelligence avec les ennemis de la République, que la mise en garde du chef de l’Etat, S.E. Paul Biya de 1992 reste plus que jamais d’actualité », a-t-il souligné. Il a tenu à préciser qu’une fois les candidatures à ce scrutin validées par les inst...

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