« L’engagement est personnel »

Qu’est-ce qui explique votre engagement dans le développement local au Cameroun ? 
Quant à ma motivation, je dirais que le Cameroun reste un jeune État. Les besoins sont énormes, les moyens limités. Le gouvernement ne pouvant pas tout faire seul, je pense que les acteurs de la diaspora doivent mettre la main à la pâte, chacun avec ses moyens. J’ai appris le développement dans l’une des plus grandes écoles de France. J’ai choisi de fonder une Ong qui n’est pas une association qui regroupe la communauté villageoise. Je l’ai professionnalisé. Elle a des bureaux, des programmes et des salariés. Elle est reconnue en France et en Europe. J’ai choisi d’orienter les actions au Cameroun. C’est très motivant. C’est l’occasion de remercier les partenaires tels que les agences de l’eau de France, la Mairie de Paris, la fondation EDF, la fondation pour le Logement, la fondation SETEC, ainsi que les différents ministères camerounais avec lesquels nous travaillons. 

Un aperçu de vos réalisations au Cameroun ? 
Nous avons offert des forages à la commune de Yaoundé 1er. Ensuite, nous avons continué à Sa’a avec cinq forages et deux mini adductions d’eau. Toujours dans cette commune, nous avons construit une unité de transformation de manioc-école capable d’accueillir 100 femmes annuellement pour des courtes formations en transformations du manioc en dérivés et en activités génératrices de revenus. Nous sommes actuellement sur un projet de construction de sept forages à Monatele, un forage au lycée général de Sa’a et cinq latrines écologiques dans plusieurs écoles.

Un message particulier à passer à la diaspora camerounaise ?

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