Complexe industrialo-portuaire de Missolè : des entreprises déjà mobilisées

Le 24 juillet dernier, le Premier ministre, chef du gouvernement Joseph Dion Ngute, a officiellement lancé les travaux d’aménagement du complexe industrialo-portuaire de Missolè 1, sur les berges du fleuve Dibamba dans le département de la Sanaga Maritime, région du Littoral. Un projet pensé sur 500 ha et qui vise à étendre les activités du port de Douala en zone péri-portuaire. « Cette extension du port de Douala-Bonabéri sur les berges de la Dibamba s’inscrit donc dans une logique de modernisation des infrastructures, indispensable pour améliorer la fluidité du trafic maritime, renforcer la sécurité des opérations et optimiser les temps de traitement des marchandises », expliquait Cyrus Ngo’o, Directeur général du Port autonome de Douala (Pad), à l’occasion de cette cérémonie. Neuf secteurs prioritaires que sont l’agro-industrie, le bois, le textile, les mines, l'énergie, la construction, le numérique, la chimie et la pharmacie devraient s’y déployer.
Pas étonnant donc que des entreprises comme la Société camerounaise de Dépôts pétroliers (SCDP) parlent déjà de projet à y réaliser. En effet, selon Gabriel Eteki Ebokolo, Directeur général adjoint de la SCDP, l’entreprise ambitionne d’améliorer ses capacités de stockage afin de mettre le Cameroun à l’abri des flux tendus que le pays connaît actuellement, notamment en matière de gaz de pétrole liquéfié (GPL) plus comme sous l’appellation gaz domestique, du fait de faibles capacités. A ce jour, les besoins du Cameroun en GPL sont de l’ordre de 20 000 tonnes métriques par mois, alors qu’on ne peut en stoker que 4500 TM. Conséquence, les 6000 TM que convoient les navires butaniers ne peuvent même être totalement déchargés, ce qui engendre des frais de manutention. Pour mieux gérer cette situation, des extensions sont donc prévues sur le site du complexe-industrialo-portuaire de Missolè, entre autres, pour atteindre au moins 16000 TM. Lors de la premi&egra...