Institutions nationales des droits de l’Homme : réflexion sur des élections paisibles

Un atelier ouvert hier à Yaoundé par le président de l’instance, James Mouangue Kobila vise à favoriser l’échange de bonnes pratiques opérationnelles.

Comme s’ils s’étaient passé le mot, plusieurs pays francophones au sud du Sahara, notamment le Cameroun, le Bénin et la Côte d’Ivoire, s’apprêtent à entrer dans un long cycle électoral, en même temps que d’autres en sortent. L’Association francophone des Commissions nationales des droits de l’Homme (AFCNDH), consciente des tensions qui caractérisent souvent ces périodes, et que les scrutins sont un moment fondamental de la vie politique d’une nation, autant qu’ils constituent des leviers de consolidation de la démocratie, de la stabilité et de promotion des droits de l’Homme, a jugé opportun de renforcer les capacités opérationnelles des institutions nationales faîtières. C’est le mérite de l’atelier ouvert hier à Yaoundé et qui s’achève ce jour. En substance, et selon les organisateurs, il vise à promouvoir « le plaidoyer, l’échange d’expériences et de bonnes pratiques sur le suivi des droits de l’Homme en période électorale ». Ces travaux ambitionnent également de renforcer la collaboration entre ces différentes institutions nationales.
Concernant la capacitation des participants, il sera question lors de ces assises de leur donner des outils liés aux normes africaines et internationales applicables aux processus électoraux. Par ailleurs, les séminaristes venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo et du Cameroun ont aussi reçu des rudiments sur l’observation électorale, l’élaboration des rapports et la mise en branle des mécanismes d’alerte, en termes de prévention des conflits et de résolution pacifique de ceux-ci. 
Voil&a...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie