Ouverture d’un salon de coiffure : ce n’est pas du gâteau

Les promoteurs de ces instituts de beauté et de bien-être pour homme mobilisent d’importants fonds pour donner vie à leur business.

Près de 50 millions de F. C’est le coût de l’investissement de Juvénal Laval Enguene. Un montant que le promoteur de « Le barbier » justifie tout d’abord par la construction du site. « C’était un appartement défectueux à la base, sans commodités de base que nous avons totalement refait en février dernier », se rappelle-t-il. Du ciment aux carreaux en passant par le staff, les meubles de rangement et séparations d’espace en bois massif, le jeune entrepreneur ne s’est pas arrêté là. Chaque salle de soins est insonorisée et possède une télécommande permettant de régler la température. Des cabines de massage qui relaxent les muscles tandis que les doigts et les orteils sont nettoyés en profondeur. « J’ai dû faire venir certains appareils de l’étranger, avec tout ce que cela comporte. Je ne compte pas certains travaux qu’on a dû refaire et le chantier qui se poursuit même encore. Je préfère ne même pas m’attarder sur le montant que j’ai déjà injecté dans ce business », lance le promoteur. Au confort de l’intérieur, il faut ajouter un parking d’une capacité de cinq véhicules. Un espace gardé jour et nuit par deux vigiles.
Si la mise sur pied des barbershops s’élèvent à des dizaines de millions, il n’en faut pas autant pour ouvrir un simple salon de coiffure. « J’ai commencé dans un container défraîchi, avec juste une tondeuse, une éponge pour nettoyer le visage et de l’alcool de 300 F ap...

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