« Je n’ai jamais cessé de travailler pour le Cameroun »

Établie en France, vous avez depuis quelques années à cœur de former les travailleurs du secteur touristique et plus précisément des hôtels au Cameroun. Qu'est-ce qui vous motive?
Ce qui me motive c’est l’amour que j’ai pour ce métier. J’ai eu la chance de faire de mon métier ma passion et vice-versa. Je mange, dors, vis hôtellerie-restauration-tourisme. J’ai en plus eu la chance d’avoir eu une formation en Occident, plus précisément en France, avec l’emblème de l’hôtellerie restauration. Et c’était pour moi une évidence de pouvoir transmettre cela en Afrique. Ce n’est pas facile, bien au contraire. Mais j’y crois et je ne baisse pas les bras. Cette foi, cette passion, cette rage et cette détermination m’accompagneront et je crois que telle est ma mission dans ce métier en Afrique et plus précisément au Cameroun.

Outre la formation, vous avez un concept qui permet de primer les meilleurs cuisiniers. Pourquoi eux particulièrement ?
Je peux être fière d’être celle qui a osé organiser le concours de meilleur ouvrier du Cameroun (MOC) par mes propres moyens avec l’aide de magnifiques personnes telles que M. Tissot et de nombreux chefs de cuisine de renommée, le Minefop et des promoteurs qui croient en moi. Mais je tiens à préciser que ce concours n’était pas que pour la cuisine. Il y avait également les étages, car pour cette première édition, je voulais mettre en lumière les mains précieuses en back-office qui élaborent ce qui sera vendu aux clients par les équipes du Front Office. J’ai voulu m’intéresser aux étages car c’est un service généralement oublié alors que sans ces personnes, il n’y aurait pas de propreté dans les chambres par exemple. Ces personnes sont à valoriser aussi. 

En quoi vos différentes actions ont-elles contribué jusqu'ici à vendre la destination Cameroun ?
Je n’ai jamais cessé de travailler pour le Cam...