Etudiant-entrepreneur : les privés aussi

Plus qu’un concept, « l’étudiant-entrepreneur » est un gage de l’employabilité des jeunes étudiants et du recul du chômage. Raison pour laquelle, toutes les institutions universitaires doivent s’approprier ledit concept. Au-delà l’acquisition des savoirs-savants et des savoirs professionnels ou techniques que l’Université camerounaise sait produire, il est urgent de permettre à près de 450 000 étudiants de créer des entreprises légales. C’est dans cet esprit que s’est tenue hier au Palais des Congrès de Yaoundé la troisième édition du Forum de l’enseignement supérieur privé. Avec pour fil conducteur : « L’étudiant-entrepreneur dans l’enseignement supérieur privé au Cameroun : de l’incubation à la création d’entreprise ». Plus de 500 institutions privées d’enseignement supérieur (IPES)  du pays prenaient part à ce rendez-vous aux côtés des 11 universités d’Etat. L’objectif comme l’a mentionné le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) étant de valoriser le statut national de l’étudiant-entrepreneur et de faire de l’enseignement supérieur un levier sur lequel il faudra compter pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Car, les étudiants et diplômés de l’enseignement supérieur qui font étalage  au quotidien de leur savoir et de leur savoir-faire ne demandent qu’à être soutenus et accompagnés pour devenir de véritables capitaines d’industrie qui contribuent à la création des richesses et des emplois. 
C’était l’occasion pour les IPES  de présenter au public et aux investisseurs une nouvelle génération de ces futurs leaders, chefs d’entreprises et des étudiants-entrepreneurs actuellement en incubation dans leurs IPES et qui sont pour certains, déjà promoteurs de juniors entreprises innovantes, fonctionnelles, ...