Living Together Festival : Stanley Enow et Cie assurent

Le samedi 09 août restera un jour mémorable pour beaucoup. Dès l'aube, la pluie s’est invitée comme pour bénir la clôture de cette première édition du Living Together Festival. Elle a retardé le lancement du concert, sans toutefois constitué un obstacle pour les spectateurs, qui avaient pris d'assaut le site dès 14h. Ils ont tenu leur place, prêts à vivre un moment unique malgré que le line-up ait connu quelques changements : Mr Leo, Tenor et d’autres têtes d’affiche annoncées n’ont pas fait le déplacement, pour des raisons qui n’ont pas été évoquées. Une absence remarquée, mais qui n’a pas entamé l’enthousiasme général. « Bien au contraire », lâchera une spectatrice quasi en transe.
Dès que les lights se sont allumés vers 20h, la première partie a donné le ton. Un plateau 100 % next generation de la scène camerounaise. Les DJs puis le mbole prennent le contrôle. Petit Virus et Petit Malo débarquent pour un show exclusif. La « fosse » reprend chaque titre en chœur, créant une vibration collective qui fait oublier la fine rosée. L’énergie est brute, urbaine et totalement galvanisante. Aloch 237 ouvre la seconde partie consacrée aux amis de Stanley Enow. Il a tenu à témoigner sa loyauté à un « frère » mais aussi son affection indéfectible pour cette nation qui l'a adopté. Le Béninois Fanicko enchaînera ensuite avant Darina Victry. La chanteuse ralentit le tempo et installe une bulle de douceur, avec son titre « Laisse-moi t'aimer ». Le public découvre une femme épanouie...
À 1h, l’attente explose : Stanley Enow, initiateur du festival, fait son entrée. Vêtu d’un ensemble noir orné de plumes, il s’avance comme un performeur au sommet de son art. Trois titres, livrés avec la précision d’un show millimétré, ponctués d’interactions avec un public déjà conquis. Il fait une pause. À 2h du matin, Krys M prend le relais. Elle prolonge la transe. Trois morceaux...