« Il est possible de passer cet obstacle »

Quel regard portez-vous sur le parcours de la sélection nationale jusqu’ici ?
Un regard positif au vue de la qualification pour les quarts de finale. C’est vrai qu’on aurait souhaité être premier, pour avoir plus de repos et mieux gérer l’enchaînement des matchs qui va être infernal. Sur le terrain, on a vu un Cameroun avec différentes faces : positif contre la Tunisie, moins bon face à Madagascar et une synthèse des deux devant le Nigeria. Contre la RDC, on a la continuité de la belle fin de match contre le Nigeria. Mais, c’est un Cameroun qui va devoir gérer les absences pour maladies et qui va devoir s’appuyer sur les titulaires restants, mais aussi sur un banc de touche qui doit être compétitif comme contre le Nigeria pour aller le plus loin possible. 

Etait-il possible pour le capitaine Fabien Ateba et ses coéquipiers de prendre le dessus devant le Nigeria ? 
Je pense qu’on aurait pu remporter le match contre le Nigeria. Ça allait être difficile. Mais, c’était possible. On n’a pas pu tout simplement rivaliser avec l’intensité, avec le physique mis par le Nigeria. Mais, il y avait déjà des signaux annonciateurs que ça ne se passait pas bien parce que le Nigeria marquait trop facilement. Il y a eu un premier quart temps où on tient. Les deuxième et troisième quatre-temps désastreux, et enfin, un quatrième quart-temps qui a redonné l’espoir. Malgré la défaite, le Cameroun explose le Nigeria 37 à 15. Et surtout, le Cameroun a joué une bonne partie de ce quart-temps sans Jeremiah Hill blessé. Ce qui montre donc que le Cameroun arrive tout au moins à suppléer son absence. Ce n’est donc qu’à la fin qu’on a pu prendre le dessus haut la main, mais ce n’était plus possible de gagner le match. Et aussi, dans l’intensité au rebond, Yves Thierry Missi a paru bien seul contre les pivots athlétiques nigérians. Il a bataillé tout seul. En abordant le match autrement, on aurait pu faire une meilleure prestation, peut-être...