Maximiser les efforts

La politique d'import-substitution au Cameroun vise à réduire la dépendance du pays aux importations en favorisant la production et la transformation locales, notamment dans les secteurs agricole, agro-pastoral et halieutique. Le Cameroun cherche à stimuler la production locale pour satisfaire la demande intérieure, réduire les importations, et améliorer la balance commerciale. Cette politique, officiellement en vigueur depuis 2021, telle que préciser dans la loi de finances 2020 peut y aider. En effet, il est question d’implémenter les mécanismes visant en développer et encourager la transformation sur place des produits du terroir. L’exonération des droits et taxes douaniers pour les équipements et intrants destinés à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche et à l’industrie pharmaceutique est l’un de ces mécanismes. Objectifs, encourager les investissements dans ces secteurs et accroître par ricochet la production locale des produits tels que le riz, le poisson, le blé, le maïs, sources d’importantes dépenses d’importations. 
Après quatre ans de mise en œuvre, on peut dire que les fruits commencent à être savourer. En témoignent, ces nombreux produits locaux, alléchants, qui inondent les marchés du pays, mais aussi les productions de certaines denrées qui s’améliorent. Et les choses pourraient aller encore mieux avec le plan intégré d'import-substitution agro-pastoral et halieutique (PIISAH), qui vise à assurer la sécurité alimentaire en favorisant la production locale de denrées alimentaires.  Ce plan, doté d'un financement important, vise à structurer les filières de production, à améliorer la transformation des produits locaux et à promouvoir la commercialisation des produits « Made in Cameroon ». Par ailleurs Le gouvernement soutient les petites et moyennes entreprises (PME) et les structures d'incubation pour les aider à développer leurs activités et à s'intégrer dans les chaînes de valeur. 

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