Politique et diplomatie : des pas décisifs
- Par Jean Francis
- 23 juil. 2025 11:24
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Retour progressif de la paix dans les zones en crise, nouveau cadre juridique pour la décentralisation, présence de plus en plus remarquée au niveau de la fonction publique internationale. Le septennat peut être salué sur ces aspects.
La situation politique au Cameroun, à l’entame du mandat du président de la République le 6 novembre 2018 n’était pas des plus serein. La crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest entrait dans une nouvelle phase avec des exactions de bandes armées contre les populations civiles et les éléments des forces de défense et de sécurité. La secte terroriste Boko Haram, malgré les multiples coups enregistrés, n’avait pas dit son dernier mot. Dans le discours inaugural du nouveau septennat, le président de la République faisait de la résolution de ces problèmes, l’une de ses priorités. S’il n’y avait qu’une réponse militaire à la secte Boko Haram, la situation se voulait différente dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il était question d’accéder au désir exprimé par les populations d’être mieux associées à la gestion de leurs affaires locales. Il y a dès lors eu le Grand dialogue national qui s’est tenu, à l’initiative du président de la République du 30 septembre au 4 octobre 2019. D’importantes recommandations sont sorties de cette concertation ayant réuni les Camerounais de divers horizons. La loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées a vu le jour, avec un statut spécial pour les deux régions en crise ; les régions, dernier échelon de la décentralisation ont été mises sur pied…
Le nouveau cadre législatif sur la décentralisation a vu l’Etat se départir de larges pans de ses prérogatives au profit des collectivités territoriales décentralisées. D’autres dispositions ont vu le jour sur le plan législatif, notamment en ce qui concerne la promotion du bilinguisme. Un plan présidentiel de reconstruction et de développement des deux régions a été lancé. La 7e session de son Comité de pilotage présidée le 4 juillet 2025 à Bamenda par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a laissé entrevoir des résultats satisfaisants et une bonne adhésion des populations. Fidèle à sa politique de main tendue, le président de la République à travers le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr) a donné l’opportunité aux jeunes qui ont pris les armes dans les deux régions, et même dans les rangs de Boko Haram, de regagner la mère-patrie et de retrouver une place au sein de la société. Ils sont aujourd’hui plus de 3 000 jeunes à avoir bénéficié des facilités de réinsertion offertes.
Hors de nos frontières, le Cameroun a continué à briller. Par le biais de son meilleur ambassadeur en la matière : le président de la République, Paul Biya, le patron de la diplomatie camerounaise. Son carnet d&rsqu...
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