Grand Prix francophilie des médias : la presse culturelle au miroir

Le jet de colombe pour un vol plané au-dessus du Musée national. Une constance dans les cérémonies d’ouverture du Grand Prix francophilie des médias observée hier à Yaoundé. C’était avant la coupure du ruban symbolique de la sixième édition de la « Coupe du monde de la presse culturelle ». Un nouveau rendez-vous avec la France comme pays à l’honneur, et placé cette année sous le thème de l’architecture. Un intérêt flatteur, porteur de dialogue et de valorisation avec les professionnels de la culture selon Jean-Christophe Ndongo, président de l’Ordre national des architectes du Cameroun (Onac). Ce dernier envisage d'enrichir le lexique des journalistes dans la qualification du bâtiment au-delà des traditionnels « bâtiment futuriste » ou encore « joyau architectural ».
Les différentes interventions ont permis de faire l’état des lieux de la pratique du journalisme culturel dans les rédactions du monde. Sur les 43 finalistes retenues en provenance de 11 pays, ils sont plus d’une dizaine à ne pas avoir pu rallier Yaoundé. « Un journaliste culturel ne devrait plus sursauter devant le prix d’un visa ou d’un billet d’avion », a relevé G-Laurentine Assiga, présidente du Réseau des journalistes culturels du Cameroun. Le défaut de mobilité des professionnels constitue une entrave « à l’échange culturel et à la circulation des idées ». L’autonomisation des journalistes culturels, axe du grand forum de ce jour, sera une des activités majeures de ces Mondiaux de la presse culturelle.
Le ministère des Arts et de la Culture, co-parrain du Grand prix francophilie des médias, par la voix d’Armand Abanda Maye, conseiller technique n°1, a indiqué l’important rôle du journalisme culturel, « adjuvant à la base du baromètre de la vie artistique et culturelle du monde ». Une spécialisation journalistique faisant l’objet de tout un pôle au sein de ce département ministériel dans le cadre du processus en...