Conseil constitutionnel : une vingtaine de requêtes reçues
- Par Junior MATOCK
- 29 juil. 2025 13:03
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Les candidats ou leurs mandataires se sont succédé hier au siège de cette institution à Yaoundé jusqu’à minuit.
Journée marathon hier au greffe du Conseil constitutionnel. Des candidats ou leurs mandataires se succèdent pour y déposer leurs recours. Normal, ils avaient jusqu’à minuit pour effectuer cette démarche comme le prévoit l’article 129 du Code électoral : « Les contestations ou les réclamations relatives au rejet ou à l’acceptation des candidatures, ainsi que celles relatives à la couleur, au sigle ou au symbole adoptés par un candidat sont soumises à l’examen du Conseil constitutionnel par ou tout candidat, tout parti politique ayant pris part à l’élection ou toute autre personne ayant qualité d’agent du gouvernement pour ladite élection, dans un délai maximum de deux jours suivant la publication des candidatures ». À l’un des couloirs du troisième étage, les dossiers des différents requérants sont classés suivant l’ordre de leur arrivée dans des chemises scellées.
Le principe ici est simple avec un fond commun. Le candidat ou son mandataire arrive, fait enregistrer son dossier au courrier et se dirige chez le greffier en chef où il est reçu en toute convivialité. Le maître des lieux reçoit les documents du requérant et en prend connaissance. Par la suite, un récépissé constatant l’enregistrement du dossier est remis au porteur de la requête. Celui-ci se retire avec l’assurance que la date de l’audience lui sera communiquée le moment venu. Une fois ce dernier parti, on procède à la reproduction de son dossier en autant de copies possibles destinées aux différentes parties concernées (Elecam, Minat, partis politiques, etc.). L’étape suivante porte sur la préparation de la communication des dossiers aux parties défenderesses et l’affichage au babillard, conformément à l’alinéa 5 de l’article 130 du Code électoral.
Au moment où nous mettions sous presse, une vingtaine de requêtes avaient déjà été reçues. Et les candidats ou leurs mandataires continuaient d’affluer au Conseil constitutionnel. Les motifs des recours déposés sont multiples. Bertin Kisob, pré...
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