Ishaga Daouda: le modèle des jeunes
- Par Pierre CHEMETE
- 11 juil. 2017 23:25
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Natif de Dang, ce haut cadre de l’administration s’investit dans l’encadrement des populations
En 2015, lors de la vacance de pouvoir à la tête de la commune de Ngaoundéré III, consécutive au décès du titulaire du poste, son nom circule pour prendre les rênes de la mairie. La rumeur fait même de lui un maire avant l’heure. Lui-même laisse planer le suspense, jusqu’au jour de la désignation du nouveau responsable de l’exécutif municipal. Au dernier moment, il « drible » tout le monde. Ishaga Daouda prend ses camarades à contre-pied. Il laisse Djika Massagala, son aîné, postuler. Avec sa bénédiction, l’élection se transforme en une formalité. Il préfère conserver son poste de président du groupe communal RDPC, au conseil municipal de Ngaoundéré III. Un poste qui a tout son sens et son poids dans ce conseil, où siègent plus de cinq partis politiques. Comme le veulent les usages au sein de sa formation politique, c’est donc lui qui présente la candidature de l’actuel maire. Et ce dernier lui renvoie bien l’ascenseur aujourd’hui. « Si je tiens jusque-là, c’est grâce à Ishaga. La gestion de la mairie est vraiment compliquée. Il y a trop de contraintes », souligne Djika Massagala.
Né le 8 juillet 1972, ce fils de Dang effectue presque tout son cursus scolaire à Ngaoundéré. Pur produit de l’université de son « village », l’université de Dang, cet inspecteur principal des régies financières formé à l’ENAM et à l’ENA de Paris, n’oublie pas ses racines. Malgré ses occupations au ministère des Marchés publics, où il occupe le poste de directeur des marchés des approvisionnements généraux, il se fait toujours un devoir de faire un crochet à Ngaoundéré. Au moins une fois par mois. Président de la jeune section RDPC Vina Sud I-C (Ngaoundéré III) depuis 2015, cet ancien cadre de la direction générale des grandes entreprises à la direction générale des Impôts, s’investit dans l’encadrement des populations. Notamment des jeunes qui le considèrent comme un modèle. Pendant les grandes vacances, comme c’est le cas en ce moment, il donne un coup de main aux organisateurs des championnats, quand lui-même ne monte pas au premier plan. Ce grand conseiller au conseil de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, encadre également les porteurs de projets générateurs de revenus.
Vision
Hamadam: « L’université est pourvoyeuse d’emplois »
Natif de Dang
« Grâce à l’université de Ngaoundéré, nos enfants ne se déplacent pas après le cycle secondaire. Cela nous épargne des dépenses. Pour ceux de mes frères qui ont des possibilités, ils construisent des chambres pour étudiants. Car, la demande est très forte. Il y a aussi nos sœurs qui développent de petits commerces. Et l’on parvient à joindre les deux bouts. N’oublions pas que l’université, en elle-même, est aussi pourvoyeuse d’emplois. Certains de mes frères y ont été recrutés, chacun selon son niveau d’étude. Nous remercions vraiment le Seigneur et le gouvernement, pour cette manne ».
Louis Baassid: « ...
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