Les soldats tanzaniens victimes d’une attaque rebelle la semaine dernière en RDC ont été inhumés dans leur pays hier.
Les 14 casques bleus tués dans l'attaque de leur base il y a une semaine ont été enterrés hier dans leur pays, la Tanzanie. L'attaque sur la base onusienne de Semuliki, dans la province du Nord-Kivu, a eu lieu le 7 décembre à la tombée de la nuit. L'ONU a attribué cet assaut à des membres présumés des ADF (Allied Defense Force), des miliciens ougandais musulmans.
Mais on n’en sait pas plus, puisque les ADF n’ont pas revendiqué cette attaque. D’où l’appel des autorités tanzaniennes pour que toute la lumière soit faite sur cet incident. « Le gouvernement tanzanien demande aux Nations unies de mener une vraie enquête, fouillée, transparente », a déclaré le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, lors de la cérémonie en l'honneur des soldats tués organisée à Dar es Salaam.
« Nous espérons que les Nations unies feront cela rapidement », a ajouté Kassim Majaliwa, en présence du Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
L’attaque de la semaine écoulée est la pire subie par une mission des Nations unies depuis la mort de 24 casques bleus pakistanais dans la capitale somalienne Mogadiscio en juin 1993. Outre les 14 soldats tués, le chef des armées tanzaniennes, le général Venance Mabeyo, a indiqué qu'...
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