Dysfonctionnements et dérives journalistiques : le Mincom instruit l’auto-régulation
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 05 mai 2025 14:27
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C’était au cours d’une déclaration faite samedi dernier à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Plus de 700 titres de presse écrite, 200 stations de radiodiffusion sonore, une centaine de chaînes de télévision et plus de 200 opérateurs de télédistribution. Voilà l’état des lieux de la presse au Cameroun en mai 2025. Paysage médiatique dressé samedi dernier à Yaoundé par le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Dans sa déclaration, le ministre commence par noter l’importance du thème retenu pour cette année : « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ». Pour le ministre, l’IA a optimisé les pratiques professionnelles en mettant à la disposition des journalistes, des outils de travail qui facilitent la collecte de l’information. Toutefois, « il nous faut rester vigilants face à des effets pervers qu’elle peut receler et dont il faut se prémunir », dira René Emmanuel Sadi. Il relève entre autres la prolifération des fausses nouvelles délibérément fabriquées, les fake news, l’incitation au discours de haine et la diffusion des contenus issus de la contrefaçon.
Face à cela, les professionnels de la presse sont invités à agir. D’autant que les dysfonctionnements et dérives journalistiques semblent prendre des formes diverses. Le Mincom fustige ainsi les atteintes à l’honneur et à la dignité des personnalités investies de l’autorité de l’Etat ; la montée en puissance des discours de haine, de l’incitation à la violence, voire des comportements irrédentistes ; la transformation des plateaux de débats dans les chaînes de radio et de télévision en de « véritables pugilats, berceaux qui, parfois, virent à la violence et aux attaques personnelles, là où de telles instances de médiation sociale devraient constituer des lieux d’échanges contradictoires, basées sur de saines oppositions d’idées ». Une situation pour laquelle les professionnels sont appelés à se bouger. « Le gouvernement, par ma voix, en appelle une fois de plus à la mise en place d’un systè...
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