53e Fête nationale : la pression monte

Plus que deux semaines et les Camerounais, sur l’ensemble du territoire national et même à l’étranger, vont célébrer ce moment fort de leur unité.

Dans deux semaines exactement, c’est-à-dire le 20 mai 2025, le Cameroun va célébrer la 53e édition de sa Fête nationale. Un grand moment de communion en somme qui va donner à voir ce que les Camerounais font pour préserver ce qu’ils ont de plus cher : leur unité nationale si chèrement acquise. Comme on peut le constater, la marche vers l’unité nationale est loin d’avoir été un long fleuve tranquille pour le Cameroun. Dans un environnement parfois trouble, le pays a dû faire face à un certain nombre d’écueils pour maintenir le cap. De nombreux observateurs n’ont pas hésité à comparer le Cameroun à ce roseau qui plie, mais ne rompt pas. Des menaces, il y en a eu. Et de plusieurs ordres. Il s’agira dès lors, une fois encore, d’un grand moment de communion entre un peuple et son armée, qui ne font désormais plus qu’un dans le processus de construction d’un Cameroun qui regarde désormais droit vers le chemin de son développement, dans la paix et l’unité. L’époque est désormais révolue où les hommes et femmes en uniformes des forces de défense et de sécurité étaient regardés avec beaucoup de méfiance, de curiosité et étaient à la limite redoutés par leurs congénères civils. Si elles n’ont rien perdu du sens premier de leurs missions régaliennes, à savoir œuvrer à la préservation de l’intégrité territoriale de notre pays et protéger les personnes et leurs biens, les forces de défense et de sécurité camerounaises sont devenues aujourd’hui, un acteur-clé pour le développement économique et social de notre pays. Ceci est sans doute le résultat de la professionnalisation qui a été engagée par l’importante réforme impulsée en 2001 par le président de la République, Paul Biya.
Les crises vécues ces dernières années par le Cameroun ont donné à voir une armée encore plus proche des populations. Dans le cadre de la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, l’on a ainsi vu les hommes en tenue tenir la craie dans les salles de classe et permettre aux jeunes Camerounais de continuer de bénéficier de leurs enseignements, dans un environnement où les civils avaient du mal à se déployer dans ces zones. Aujourd’hui, le déploiement du Génie militaire dans des opérations de construction des édifices publics, des routes pas toujours à usage militaire, est devenu un phénomène coura...

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