Police nationale : les unités spéciales en action

La journée commence presque toujours de la même manière au Centre de commandement opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI) de la police, sur la route Yaoundé - Soa. Après la levée des couleurs, les troupes reçoivent les instructions à appliquer tout au long de la journée. Face à elles, une voix qui tonne au milieu de la cour, celle du commissaire divisionnaire Ernestine Brigitte Ngo Mbenoun, qui commande cette unité. Hier 13 mai, ces hommes et femmes se sont livrés à une simulation permettant d’avoir une idée de leurs activités au quotidien. La mission est d’agir suite à un mouvement d’humeur des conducteurs de moto-taxi. Sous l’œil observateur de la presse, la démonstration est énergique. L’intervention se fait en trois temps avec le matériel adapté : le maintien de l’ordre, le rétablissement forcé de l’ordre si la situation s’envenime et le recours aux armes létales si la réalité du terrain l’exige. 
Le GMI intervient prioritairement en milieu urbain. Il est chargé de renforcer l’action des autres forces et unités territoriales de police et de maintien de l’ordre préventif, la protection civile, la surveillance des frontières sur toute l’étendue des régions, etc. En situation de défense opérationnelle, ses unités sont obligées de participer aux actions de combat avec les unités de corps de bataille, d’assurer la protection des points sensibles et de prendre contact avec les populations en vue d’organiser la résistance intérieure.
A des dizaines de kilomètres de Soa, précisément au quartier Mvan à Yaoundé, se trouve le commandement d’une unité tout aussi importante. Il s’agit du Groupement spécial d’opérations, au front contre la grande criminalité, le terrorisme et les prises d’otage à travers des opérations de commandos et anti-commandos. Cette force d&r...