Baccalauréat technique : c’est parti

Pas l’ombre d’un élève en tenue dans les couloirs du Lycée technique bilingue de Nsam ce 21 mai à Yaoundé. Il est 8h30 et 30 candidats au baccalauréat technique, option comptabilité et gestion, affrontent déjà l’épreuve de français. Sur le tableau de la salle 1, le temps imparti est marqué : trois heures. A côté des deux surveillants de salle qui sillonnent les rangs, le chef de ce centre d’examen monte également la garde. Le temps pour Halleson Mary Mesame Amabo de faire quelques observations à l’un de ses collaborateurs, certains élèves en profitent pour échanger. « Arrêtez-moi ça très vite ! Pas de conversation durant l’examen. Si quelqu’un a un souci, qu’il lève le doigt et pose son problème aux surveillants », rappelle le chef de centre. 
314 candidats au baccalauréat industriel et 138 postulants au baccalauréat commercial ont démarré les épreuves écrites ce mercredi matin. Les élèves des spécialités Action et communication administrative, Comptabilité et gestion, Economie sociale et familiale, Sciences économiques et sociales et Action et communication commerciale se sont soumis aux épreuves de français, d’éducation à la citoyenneté et à la morale. Ceux du génie civil, option bâtiment, génie électrique, ameublement et industrie de l’habillement ont commencé avec le français, l’anglais et l’histoire. Hormis ses propres candidats, le Lycée technique bilingue de Nsam accueille six autres établissements. Pour mener à bien ces examens officiels, chacune des 24 salles d’évaluation réquisitionnées compte 30 candidats. « Nous avons préparé les candidats, les surveillants de salle, les membres et chefs de secrétariat bien avant ce jour. Nous avons fait venir les parents pour leur parler de la préparation morale de leurs enfants, leur alimentation et comment veiller à leur santé avant et pendant les examens », a confié le chef du centre d’exam...