Financements : c’est le fonds qui manque le plus…

Pour assurer une prise en charge efficace de ses joueurs, un club de football professionnel a plusieurs sources de revenus. On peut citer entre autres les recettes des stades, les recettes publicitaires, les dons et subventions, les transferts des joueurs à l’international, les subventions de l’Etat et de la Fédération, mais aussi les droits TV et la vente des maillots pour les supporters. Ces dispositions sont claires et connues de tous, mais leur application n’est pas toujours réelle, ce qui rend difficiles les conditions d’existence des clubs et de vie de leurs joueurs. Les paiements des joueurs devraient, dans la norme, s’appuyer justement sur ces données. Les responsables des clubs de manière générale, se plaignent de ne pas avoir à leur disposition les recettes des sponsors des championnats professionnels. 
D’après Norbert Nya, président de Fauve Azur, un certain pourcentage provenant des fonds émis par ces sponsors doivent leur être reversé. Il en est de même pour les recettes issues des entrées dans les stades. Beaucoup pourraient s’insurger contre ce fait, car aucun club camerounais ne possède des installations propres à lui. Seulement, sur la base de l’attraction des supporters de ces clubs en particulier et du public en général, des accords avec la Fédération leur donnent droit à une part du gâteau. « Ces subventions de l’Etat et de la Fédération existent effectivement, mais elles arrivent difficilement à nos poches », souligne le président de Fauve Azur. Alors les clubs se rabattent le plus souvent sur les transferts de leurs joueurs dans des clubs étrangers. Des transferts également bien encadrés, permettant aux clubs d’avoir leur quote-part sur les émoluments du joueur transféré. 
Si les maillots des joueurs sont fournis par la Fédération en collaboration avec les sponsors à tous les clubs, la vente des maillots pour les supporters est un pari impossible à réaliser pour nombre d’équipes locales, car cela équivaudrait à un investissement à...