Insertion professionnelle, accompagnement des jeunes : un écosystème plus favorable
- Par Lucien BODO
- 30 juil. 2025 11:15
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Au cours des sept dernières années, le gouvernement a multiplié les programmes, projets initiatives pour favoriser la création des emplois, tout en facilitant l’auto-emploi dans le même temps.
Afin de lutter contre le chômage persistant au sein de la population, les pouvoirs publics ont renforcé, au cours des sept dernières années, le dispositif d’accès à l’emploi pour les jeunes. Ceci passe par de multiples initiatives, des programmes et des accords signés avec divers partenaires nationaux et internationaux. Le 7 mars dernier, par exemple, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de 300 jeunes en vue de leur insertion socio-économique dans le domaine du numérique. Un dispositif mis en place grâce à l’association Philjohn Cares. Le principe est celui d’une formation qui aboutit à un emploi direct. Un partenariat similaire existe avec diverses institutions bancaires pour la mise en œuvre, depuis 2023, du Fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs (Fogajeune) placé sous la coupole du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique.
Cet outil a remplacé le Fonds national d’insertion des jeunes, avec comme objectif de disposer d’un outil qui cadre mieux avec la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) et la politique d’import-substitution. Avec cet outil, l’Etat veut atténuer le risque bancaire chez les jeunes porteurs de projets en offrant la garantie nécessaire afin que ces derniers puissent lever des fonds. L’agriculture, l’économie numérique, l’industrie, l’artisanat et l’innovation technologique sont les principaux secteurs concernés par le Fogajeune.
D’autres programmes créés sur instructions du président de la République ont permis d’améliorer les conditions de vie de milliers de jeunes. Dans ce cadre, l’on pourrait évoquer le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora qui adresse la question migratoire et renforce les efforts des pouvoirs publics visant à faciliter l’implication des jeunes camerounais de l’étranger au développement du pays. Développement qui passe aussi par le fait d’inculquer une culture du volontariat dont il existe aussi un programme national depuis 2017 et pour lequel les actions se sont intensifiées au cours de ce septennat qui tire à sa fin.
Ledit programme mobilise les citoyens camerounais, en particulier les jeunes, pour participer activement au développement social, économique et environnemental à travers des actions volontaires. 1688 jeunes répartis sur l’ensemble du pays sont actuellement enrôlés. Ces informations sont rendues plus accessibles grâce à une présence renforcée sur le digital et la mise en place de plateformes d’accès via Internet. Comme autre dispositif, on pourrait évoquer la carte jeune biométrique développée par l’Observatoire national de la jeunesse et qui permet d’accéder à...
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