Poésie : l’accent nippou de Béatrice Mendo
- Par Yannick ZANGA
- 04 août 2025 11:40
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Le Cameroun est à l’honneur dans le dernier numéro du trimestriel « Gong », la revue francophone de haïku. La haïkiste Béatrice Mendo fait l’objet d’un entretien et d’une présentation d’extraits de ses haïkus. Une reconnaissance internationale pour l’autrice des recueils « Paradis désert » et « Yaoundé se couvre de haïkus ». En attendant la sortie prochaine de « Haïkus et Senryus sous l'équateur » et « Au commencement était le haïku », Béatrice Mendo nous partage ses projets dans la vulgarisation de cette forme de poésie venue tout droit du Japon.
Pionnière en matière de haïku dans le paysage littéraire camerounais, vous venez de faire l’objet d’un traitement spécial dans la revue francophone spécialisée « Gong ». Comment accueillez cet intérêt accru pour vos recueils de haïku ?
Je me sens évidemment flattée que mes recueils de haïkus, « Paradis désert » et « Yaoundé se couvre de haïkus » aient été bien reçus, autant par ceux qui découvrent les haïkus que par ceux qui les connaissent et pratiquent, au Cameroun et dans le monde entier. Ce qui arrive est le résultat de la persévérance dans l'exercice d'une passion. Il m'arrive rarement de passer une journée sans écrire un haïku, ce qui a pour effet, je le souhaite vivement, d'accroître ma dextérité en la matière. Je dois dire que c'est le deuxième acte de reconnaissance dont je me sens particulièrement honorée. La première reconnaissance de ma dextérité dans la pratique du haïku a eu lieu en 2015, je suis alors lauréate du Concours international de Haïku organisé par l'ambassade du Japon au Sénégal.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers le haïku, sachant que précédemment vous avez exploré d’autres formes d’expression littéraire ?
J'ai commencé à écrire des haïkus avant même que je ne me consacre au roman, à la nouvelle et aux contes. Cependant, j'ai édité des ouvrages relevant de toutes ces spécialités littéraires avant de penser à l’édition de mes haïkus. Peut-être ai-je cédé à la facilité de servir au lecteur camerounais ce à quoi il était habitué. Toutefois, j'ai finalement décidé de partager ma passion pour le haïku et surtout d'en vulgariser la pratique. Quand j'ai découvert le haïku, j'ai aussitôt été fascinée par ce poème court et costaud en signification et en émotion. Le haïku c'est un nanopoème dans lequel tout ...
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