Banyo, Akom II, Yingui, Messok, Ngambe : la lumière arrive

L’amélioration de l’électrification en zone rurale est un objectif ambitieux que le gouvernement s’est fixé depuis quelques années. Dans ce sens, le Directeur général de l’Agence d’électrification rurale (AER), Moussa Ousmanou, et le président directeur général de la société Hitek, Kristis Michalides, ont signé le 5 août dernier à Yaoundé un contrat commercial d’études dans le cadre du développement de cinq petites centrales hydroélectriques dans certaines localités du pays. Il s’agit de Banyo, dans l’Adamaoua ; Akom II dans le Sud, Ngambé au Centre ; Yingui dans le Littoral et Messok à l’Est. Ce projet structurant qui sera exécuté dans un partenariat en mode financement, conception et réalisation vise à améliorer durablement l’accès à l’énergie pour plus de 400 000 ménages. L’étape de mardi dernier marque officiellement le début des études techniques, environnementales, financières, économiques et de conception technique indispensable au développement de ces cinq petites centrales dont la puissance n’a pas encore été définie. Pour les deux parties, il ne s’agit pas d’une simple formalité administrative mais d’une étape clé qui garantit la maturité du projet, sa durabilité et sa préparation pour la phase de construction. 
Les petites centrales hydroélectriques offrent plusieurs avantages pour les populations riveraines et pour l’environnement. En effet, elles constituent une source d’énergie renouvelable et propre, avec un faible impact environnemental par rapport aux grandes infrastructures ou aux centrales thermiques et aussi la préservation des écosystèmes aquatiques et terrestres. La flexibilité, la durabilité, l’intégration dans les réseaux électriques, sont autant d’avantages qu’offrent ces petites centrales hydroélectriques. Sur le plan économique, elles constituent une option intéressante pour la production d’énergie renouvelable et le développement durable ...