Main d’œuvre locale : le placement de travailleurs gagne du terrain

En pleine séance de travail avec ses collaborateurs, Angèle Zambo, Country Manager d’Impact, une société de placement de personnel de la place, a dû s’interrompre pour recevoir le reporter de CT. Une entreprise de Btp compte lancer ses activités d’ici peu à Yaoundé et la société est chargée de mettre de la main d’œuvre à sa disposition. « Depuis quelques semaines, nous recevons les C.V et évaluons les profils susceptibles d’intéresser notre client », a expliqué la responsable. Depuis cinq ans, ses collaborateurs et elle s’attèlent à faire du placement de travailleurs. Mais, suivant l’objet social de la société, il s’agit en réalité d’une sorte d’assistance technique en ressources humaines. Un modèle importé de l’étranger et qui tend à se reproduire au Cameroun.
Selon des informations recueillies auprès du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), le pays compte environ 250 entreprises de travail temporaire et offices privés de placement de travailleurs. Mais pour le compte de l’année 2025, seulement 166 d’entre eux sont habilités à exercer soit 138 pour les entreprises de travail temporaire et 38 pour les offices de placement. C’est que le département ministériel est engagé depuis peu dans un chantier d’assainissement du secteur. Justement, un tour dans certaines des entreprises agréées montre à suffisance les efforts faits dans le sens d’encadrer le secteur et partant satisfaire aux exigences du marché de l’emploi. 
Gladiator security, une autre structure de placement, fait également partie des sociétés agréées et est opérationnelle depuis quelques années. « En quatre années d’existence, nous avons déjà formé e...