Spectacle : les louanges de Lucky+2

Malgré la fatigue et l’heure avancée de la nuit, le public du Palais des Congrès est debout. Des femmes en majorité se déhanchent au moment de l’interprétation interminable de « Donne ma part ». Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, Lucky+2 a maintenu son public en éveil jusqu’à 5 h du matin. Le concert-événement de célébration des 10 années de carrière du chanteur a tenu toutes ses promesses. « La menace qui chatouille » a su allier louange, adoration et show. 
Il est exactement 1h25, lorsque l’auteur de l’album « Icouralors » fait son entrée sur scène sur le titre « Je n’ai plus le temps ». Une introduction rapidement suivi de « Alléluia », sa porte d’entrée dans le paysage musical camerounais il y a 10 ans. La playlist concoctée pour le spectacle a permis au public de s’immiscer dans la vie de la star du soir. Comme ces moments d’étreintes. Des accolades familiales avec Manga Lucky, son géniteur, après avoir chanté ensemble « Ya mboue yam ». Avant cet instant de partage musical entre père et fils, il y a eu « Maman ». Une interprétation accompagnée d’un intense câlin paternel. « Je t’aime mon ami », lui adressera son « ennemi intime » sur les réseaux sociaux, Moustik le Karismatik, quelques minutes après avoir chanté « Mon ami ». 
Pour réveiller son public quelque peu engourdi, Lucky+2 a repris le refrain de « La bêtise de K-Tino ». « La femme du peuple » présente dans la salle a fait un saut sur la scène pour encou...