Ousmanou Njoya: « La physionomie de notre cité a changé »

 Maire de Kouoptamo

Comment se porte la commune de Kouoptamo ?

Il fait actuellement bon vivre à Kouoptamo. La « cité des lacs » est calme. C’est une surprise. Car, cette localité a connu beaucoup de troubles politiques, de la part des partisans du moindre effort, que sont les ennemis du développement. Je suis néanmoins fier du calme qui règne, et surtout du chemin parcouru, depuis trois ans. S’il faille se repérer à notre point de départ et établir une comparaison aujourd’hui, on constatera qu’en trois ans, le visage de Kouoptamo a changé considérablement, de manière positive.

Après trois ans justement, qu’avez-vous réalisé ?

Le diagnostic opéré en 2015, dans l’ensemble de l’espace communal, nous a permis d’identifier un ensemble de projets, qu’ensemble avec la population, nous avons priorisé. Et je me suis lancé dans la recherche et la mobilisation des ressources, pour leur financement en fonction  des disponibilités. Parmi ces chantiers, on peut citer entre autres, l’entretien de la route Njitapon-chefferie-Chanas, en passant par Njissein Njingoumbe, avec la construction d’un pont sur la rivière Nagham ; la construction des blocs de salles dans des écoles publiques à l’instar de Nagha, Njissein Njingoumbe, Ngouodam, Koupara-Njognom, Mekiechoum… L’extension du réseau électrique dans les villages Ngbetsouen, Njissein Njingoumbe, Koupara Njissein et Fachewouot, etc. L’aménagement des puits modernes, équipés d’une pompe à motricité humaine, dans différents secteurs comme Nkouondja, Loumbouot ou Kouoetkouet ; la construction des ponceaux dans les localités de Njingah et Kouden ; la réhabilitation du système d’adduction d’eau de la Scan...