Prise en charge des drépanocytaires : aux bons soins du CERAC

Anémie, ictère (jaunisse), fortes douleurs survenant lors des crises. Vivre avec la drépanocytose n'est pas une partie de plaisir. Cette maladie génétique transmise des parents (ignorant l’électrophorèse de l’hémoglobine) à leurs enfants, met des familles en difficulté. Lorsque que rien n'est fait, de graves complications surviennent : infections à répétition, des maladies rénales, des os et des articulations, Avc et embolies pulmonaires etc.
C'est dire que les malades ont besoin d’aide. Et hier, 19 juin, comme à chaque commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) de Mme Chantal Biya, épouse du président de la République, a volé au secours des 82 enfants et adolescents drépanocytaires de l’Hôpital de district de Biyem-Assi à Yaoundé. La délégation conduite par Angéline Ndo, coordinatrice générale adjointe du CERAC leur a ainsi apporté d’importantes quantités de matériel médical et de consommables. L’association humanitaire n’a pas oublié leur alimentation. Des cartons d’huile, de sardines mais aussi des sacs de riz, des palettes de jus, d’eau minérale, des sandwiches ont été déposés dans cette formation sanitaire. Tout comme des produits d’entretien. « Nous souhaitons que notre appui, si modeste soit-il, les réconforte et soulage un peu les manifestations de la drépanocytose », a affirmé le chef de délégation du CERAC.
Mais à côté de ces appuis, le CERAC est venu passer un message : celui de la prévention de la drépanocytose. Angeline Ndo dira à la suite de l’exposé sur la maladie que Madame Chantal Biya exhorte les jeunes couples à faire un dépistage avant les fiançailles, le mariage ou la procréation. C’est une précaution utile qui permet d’éviter le calvaire prévisible, aussi bien aux parents qu’aux enfants. &laqu...