Hydrocarbures : de nouvelles infrastructures arrivent

Le lancement des travaux de construction de dépôts de stockage et d'une raffinerie de la société CSTAR a eu lieu hier à quelques kilomètres du port de Kribi.

Ce jeudi 17 juillet, il fait un temps clément dans la localité de Lolabe, non loin du port de Kribi. Idéal pour lancer en toute sérénité, sous le très haut patronage du chef de l'Etat, les travaux de deux importantes infrastructures qui vont à coup sûr impacter la disponibilité des produits pétroliers au Cameroun. C'était sous la présidence de la présidente du conseil d'administration de CSTAR (Cameroon-SNH, Tarder et Ariana Energy), par ailleurs représentante de l'administrateur Directeur général de la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) ; des partenaires étrangers, des autorités administratives et traditionnelles. En effet, les travaux de construction d'une raffinerie moderne intégrée et d'un dépôt de stockage des réserves stratégiques de carburant ont été lancés hier. La première infrastructure est un dépôt dénommé Tank de Kribi, d'une capacité de 250.000 à 300.000 m3 extensible, issue d'un partenariat entre la SNH, Tradex, Ariana Energy et le Consortium RCG. Il répond à un besoin de renforcement du stockage des produits pétroliers tels que le gasoil, l'essence, le Jet A1, le kérosène. D'après des informations rendues disponibles par la SNH, le Cameroun produit 60.000 barils de brut par jour pour une demande nationale estimée à 1,9 million de tonnes métriques par an, dans le même temps, la capacité actuelle de stockage qui est d'environ 275.000m3 reste largement en deçà du seuil nécessaire pour couvrir les stocks de sécurité équivalents à 30 jours de consommation et des stocks commerciaux pour 15 jours qui nécessitent 470.000 m3. Pour la réalisation de cette infrastructure de stockage, 198 à 200 millions USD (113,233 milliards de F) seront mobilisés. 
Pour ce qui est du projet CSTAR Refinery, d'une capacité de 30.000 barils par jour, il s'agit d'une initiative visant à résoudre un certain nombre de difficultés. Notamment la réduction de 30% des importations des produits finis, les recettes additionnelles de 250 millions USD (141,541 milliards de F) issues des exportations de carburants marins ; la protection des réserves de change ; la valorisation du brut national. Il s'agit donc d'un positionnement stratégique. « Aucun pays au monde ne saurait prétendre à un développement stable et cohérent sans énergie. C’est pour cette raison que nous nous sommes lancés dans le renforcement de l’écosystème pétrolier du Cameroun. Parce qu’il s’agit de notre souveraineté, et bien conscients que cela peut être perçu comme des attaques contre des intérêts des particuliers, la SNH...

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