Import-substitution : 13,55 milliards de F débloqué

Ballet de responsables de structures opérationnelles publiques jeudi dernier à l’amphithéâtre 300 du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Sept Directeurs généraux de sociétés et coordonnateurs de projets ont signé chacun à son tour des documents contractuels avec le ministre Alamine Ousmane Mey, dans le cadre du Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique (PIISAH) qui couvre la période 2024-2026. Au total, 13,55 milliards de F sont accordés à ces opérateurs pour l’exercice budgétaire 2025. En première place, la Banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises (BC-PME) qui a obtenu 9,2 milliards de F en vue d’appuyer les opérateurs privés impliqués dans la production de denrées couvertes par le PIISAH. Les 4,3 milliards de F restants ont été transférés aux six autres entités, notamment la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa), l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), l’Upper Nun Valley Development Authority (UNVDA Ndop), l’Office céréalier, le Projet Viva Logone et le Projet Viva Bénoué.
Selon Alamine Ousmane Mey, « il s’agit de documents nécessaires et indispensables à la mise en œuvre du PIISAH ». En effet, l’objectif du projet est de renforcer la souveraineté alimentaire du Cameroun et réduire l’impact négatif des importations sur la balance commerciale à travers l’augmentation de la production agropastorale et halieutique, ainsi que la transformation locale des produits agricoles. La nécessité est immédiate puisque le Cameroun a dépensé en moyenne 3000 milliards de F par an entre 2013 et 2021 pour l’importation de biens alimentaires (riz, poisson, blé, maïs, huile de palme, etc.) d’après le Minepat. La facture a atteint 400...