Ecosystème transfrontalier du plateau du Mont Mandara : la plateforme régionale programme ses interventions
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 22 mai 2025 13:28
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Cette instance a tenu sa première session du 14 au 16 mai à Yaoundé pour fixer les actions à mener au cours de cette année.
Le projet Améliorer la GIRE, la gestion et la gouvernance fondées sur la connaissance du bassin du Niger et du système aquifère d’Iullemeden - Taoudéni/Tanezrouft (NB-Ittas) compte 11 pays dont le Cameroun. Son objectif : améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources basées sur les connaissances du Bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région cible du projet. Ladite initiative a identifié trois écosystèmes dont l’écosystème transfrontalier de la mosaïque du Plateau Mandara qui regroupe le Cameroun et le Nigeria. C’est donc la plateforme régionale de cet écosystème qui a tenu sa première session ordinaire le 14 mai dernier à Yaoundé. Le contexte de sa tenue n’est pas anodin. En effet, cette réunion intervient à deux semaines de la clôture du projet NB Ittas. Si l’objectif de la rencontre qui s’est achevée le 16 mai dernier est d’opérationnaliser ce cadre collaboratif et fixer le plan d’actions pour 2025, il s’agira aussi « de s’appesantir sur la question cruciale des financements et du fonctionnement des plateformes nationales, mais aussi de la plateforme régionale à la fin de ce projet. J’ai confiance au génie créateur des deux pays concernés pour nous aider à maintenir cette plateforme vivante et vivace même à la fin du projet », a précisé Adamou Ibro, représentant du secrétaire exécutif de l’Autorité du Bassin du Niger.
Pour Guy Debock, directeur de l’aménagement du territoire qui a ouvert cette rencontre au nom du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), « le plateau du Mont Mandara est un symbole fort de notre engagement commun en faveur de la préservation des ressources naturelles de la biodiversité et du développement durable. Situé à cheval entre le Cameroun et le Nigeria, il incarne à lui seul la nécessité d’une coopération transfrontalière efficace pour assurer une gestion équilibrée et pérenne de ces écosystèmes. L’eau est au cœur de cet équilibre et sa gestion exige une...
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