Courses hippiques de Maroua : la fédération fait son bilan

Quel est le bilan au terme des courses hippiques que Maroua vient d’accueillir ?
Le succès est allé au-delà de nos espérances même si ce n’est pas la première fois que nous organisons des courses hippiques. Chaque année, nous avons deux Grands prix internationaux et cette fois, nous avons voulu dédier cette édition au chef de l’Etat. Pour embellir cette compé- tition, nous avons aussi organisé une activité culturelle, la fantasia, une spécialité des chefferies traditionnelles du Grand Nord. Avant l’avènement de Boko Haram, on associait les deux. Mais comme l’évènement était spécial, nous avons voulu renouer avec cette tradition car la parade des cavaleries est un symbole de puissance et de pouvoir.

Pourquoi avoir rebaptisé le Grand prix international du Cameroun ?

Le chef de l’Etat a beaucoup fait pour le sport en général et particulièrement pour les sports équestres puisque nous bénéficions d’appuis sur les plans technique et financier de l’Etat. Et tous les pays qui nous entourent organisent un prix du président de la République. Nous étions les seuls à ne pas le faire car à notre sens, nous n’étions pas assez outillés pour organiser une compétition de cette envergure. Aujourd’hui, nous pensons avoir suffisamment d’expérience en matière d’organisation et de mobilisation pour le faire. Le ministre des Sports et de l’Education physique représentait d’ailleurs le chef de l’Etat. C’était un véritable honneur car ce haut patronage a clairement boosté la mobilisation qui était inédite. Sur le plan sportif, on a eu plusieurs pays présents. Sur le plan de la culture du cheval, nous avons eu, en plus des lamidats du Grand Nord, la présence du sultan de Ndjamena ainsi que le prince héritier du lamidat de Yola. Ce qui a donné un cachet particulier à cette célébration. Ce prix d’excellence est appelé à perdurer puisque chaque année, il clôturera désormais la saison.

Quelles perspectives de la fédération qui cherche à s’imposer sur le territoire national ?

Notre premier défi est celui des infrastructures adaptées car nous n’avons pas de stade hippodrome. La p...