Urgences de santé publique : l’heure de l’action concertée

Le choléra, la dysenterie, le paludisme, la fièvre typhoïde et autre dengue sont quelques maladies plutôt répandues en période d’inondations. Ces maladies hydriques et à transmission vectorielles constituent les facteurs majeurs qui conduisent des patients vers les urgences sanitaires. Réalité issue des chiffres fournis par l’Organisation mondiale de la Santé et relevées hier par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie. Le sujet est au cœur du 5e Forum international sur la gestion des urgences de santé, ouvert hier à Yaoundé. Thème retenu : « Urgences de santé publique et changements climatiques ». C’est qu’il est temps d’agir pour que les lignes bougent. Et l’action ne saurait se limiter au seul Cameroun. « Il faut un plan de riposte aligné sur un cadre régional commun. La coopération ne doit pas se limiter au gouvernement et aux institutions, mais passe également par le partage de connaissances et de bonnes pratiques » va relever Manaouda Malachie.
Pour cette rencontre, les participants viennent de la Guinée équatoriale, du Nigeria, de la République centrafricaine et du Tchad. Pour Iziaq Adekunle Adeboye Salaka, ministre nigérian en charge de la santé, présent à cette cérémonie, la frontière que partagent le Cameroun et le Nigeria est le lieu d’importantes migrations de populations. Face aux pandémies et autres dégâts causés par les changements climatiques, « nous sommes prêts à collaborer pour y faire face ensemble », va-t-il déclarer. Les urgences sanitaires grimpent au niveau de...